La 13e édition de la Nuit de la jeunesse musulmane s’est tenue le 31 décembre 2021 au sein de la mosquée d’Aghien dans la commune de Cocody. Cette idée de la commission des jeunes de la communauté musulmane d’Aghien soumet un cadre de convivialité et de gaieté dans un contexte d’éducation Islamique
Si le soir du 31 décembre sonne à l’oreille comme un cadre du tout est permis, il paraît réaliste que certains l’utilisent pour s’égayer tout en se rapprochant de Dieu. Ce programme a été conçu pour les jeunes afin de tuer en eux l’euphorie du 31 pour pencher vers un cadre aussi bien ludique que spirituel.
« Nous l’avons instauré pour inviter les jeunes musulmans qui sont souvent tentés le 31 décembre d’aller dans des endroits pas recommandés par l’Islam » a relevé Diomandé Losseni, le président de la commission jeune de la COMUDA.
Dans cette soirée riche en enseignements, l’Imam Haroun Koné, Imam à la grande mosquée du CHU de Treichville, a tenté d’apporter un éclairage sur la question de la modernité en Islam, source de controverse dans le débat religieux.
« Nous avons démontré à la jeunesse qu’on peut bien vivre sa foi dans la modernité, il suffit soi-même d’être outillé pour s’approprier sa religion, la connaître et la vivre au quotidien » a-t-il justifié.
L’occasion est toute trouvée pour encourager les jeunes à la culture de l’excellence pour faire triompher l’islam à tous les étages de la société notamment dans les milieux professionnels.
« Nous sommes venus apporter notre soutien à cette jeunesse qui a décidé d’effectuer la transition de la nuit de 2021 à 2022 dans la spiritualité. Il s’agissait de les interpeller sur leur responsabilité vis-à-vis de la société » a soutenu Samake Vakaramoko, parrain de la cérémonie.
Célébrée chaque année depuis 15 ans, la nuit de la jeunesse musulmane n’a pas eu lieu l’an dernier en raison de la crise sanitaire. Cette 13e édition a enregistré la présence de plus 400 participants.
Hamed Bakayoko