LIVRADIRE est devenu le 1er club de lecture à voix haute à voir le jour en Côte d’Ivoire. Il a procédé ce mercredi 05 janvier 2022 au lancement officiel de ses activités destinées à promouvoir le concept de la lecture à voix haute. C’était à la villa Kena de la Rivera 2.
Faire raisonner les mots pour mieux les cerner, la lecture à voix haute est une technique utilisée pour la compréhension active des textes. Très peu usité sur le continent africain cette forme d’art est tenté d’être ressuscitée par ces amoureux du livre et des beaux textes.
« La lecture est un exercice de partage et donc l’idée pour nous c’est de partager ce qu’on aime, partager notre passion, si on veut parler sous forme imagée c’est arroser son jardin mais sans le savoir, arroser le jardin de l’autre » a expliqué Ouédraogo Hussein, co-fondateur du club de lecture à voix haute « Livradire »
Inculquer au public ivoirien le goût de la lecture à voix haute est l’objectif de cette initiative. Pour y arriver le club s’est attaché le soutien de voix influentes pour vulgariser la démarche et surtout l’intérêt du livre.
« C’est une superbe belle idée, il fallait la trouver, elle a été trouvée moi j’y adhère. Il faut lire, il faut lire et il faut faire lire parce que lire nous fait déjà savoir parler, ne pas avoir peur de parler devant les gens parce qu’on est sûr de ne pas faire d’erreur » a encouragé Hamza Diaby, journaliste présentateur à la RTI.
Invitée d’honneur, la directrice de la fondation Amadou Hampaté Bâ, Roukiatou Hampaté Bâ n’a pas manqué de porter un avis sur cette initiative : « J’invite tout un chacun car cette action peut contribuer à la lutte contre l’obscurantisme et l’analphabétisme. C’est pourquoi ce concept de lire à haute voix est intéressant parce que cette lecture n’est plus solitaire, elle est audible, c’est donc un moment de partage et de convivialité avec les autres ».
La mise en œuvre de ce projet passera plusieurs étapes dont une phase d’expérimentation en fin de mois avec des ateliers bimensuels, des concours de lecture dans les lycées et collèges ainsi que des actions sociales et communautaires dans certains quartiers défavorisés.
Hamed Bakayoko