Le détachement du superflu
En effet, le pèlerinage du Hadj, c’est aussi un profond détachement au superflu pour laisser place à l’enrichissement, notamment au niveau des rencontres que l’on puisse faire durant cette période.
C’est à cet instant que l’on se rend compte que ces rites que l’on a choisi de réaliser n’impliquent pas seulement une quête solitaire, mais qu’il s’agit plutôt de solidarité parce que l’on est entouré de milliers de personnes de pays différents. Cet acte de foi fait aussi appel à l’harmonie entre les musulmans du monde entier.
À la rencontre de Dieu
Le Hadj est l’un des moyens les plus méritoires pour les musulmans d’aller à la rencontre d’Allah.
C’est l’une des raisons pour laquelle les pèlerins choisissent de réaliser ce parcours sur les terres sacrées de La Mecque. Le Hadj permet de purifier tout son être et d’ouvrir son cœur à Allah. Pour certaines personnes, cela représente même une “renaissance” qui leur permet ensuite de reprendre le cours de leur vie à leur retour dans leur pays d’origine.
D’ailleurs, beaucoup de couples musulmans choisissent de faire le Hadj à deux afin de renforcer leur foi, mais aussi les liens de leur relation.
Une expérience qui est synonyme de transformation
Peu importe l’année où le Hadj est pratique ou encore le prix qui doit être payé pour réaliser les rites du grand pèlerinage, une chose est certaine, c’est qu’à la fin du séjour, les pèlerins se sentent transformés.
Ce cheminement intérieur qu’ils ont mené pendant leur parcours ne peut les laisser indemnes, dans le sens où chaque pèlerin emporte avec lui des moments et une expérience unique, leur permettant justement de donner un nouveau souffle à leur foi.
Se délaisser de son ombre
Ce que cela signifie, c’est que dès lors où les pèlerins arrivent sur le territoire saoudien pour accomplir les rites du Hadj, ils se découvrent en quelque sorte “dans leur vérité”.
En effet, face aux différents rituels qui doivent être réalisés, ils ne peuvent jouer le rôle d’un autre personnage parce qu’il n’y a que la vérité qui émerge de leur être, d’où le fait qu’une certaine renaissance est amenée. Au moment de commencer les rites, cette “ombre”, qui les accompagnait dans leur vie quotidienne, est mise à rude épreuve et lorsqu’ils reviennent de leur pèlerinage, elle est délaissée derrière.
Encore une fois, cette métaphore est surtout là pour indiquer qu’à l’accomplissement des rites du Hadj, le pardon pour les fautes et les péchés est accordé. Mais en même temps, les pèlerins reçoivent la tendresse d’Allah.
Autrement dit, à la suite du pèlerinage du Hadj, le pèlerin est remis sur pied. Celui-ci est purifié. Il est recréé d’une certaine manière. Il est renouvelé… Quel que soit le mot choisi, ce parcours est une aventure qui transforme vraisemblablement tout l’être et qui permet de se recadrer pour ainsi dire les choses.
Comme vous l’aurez sans doute compris, ce pèlerinage est très précieux pour les musulmans.
Groupe Média Al Bayane et Manassiq.com