Dans le quartier d’Abobo BC, une cérémonie de prière a eu lieu récemment à l’honneur de feu El Hadj Diaby Salia. En marge de cette initiative, une mosquée a été inaugurée en la mémoire de l’ex entrepreneur en bâtiment.
1990-2022, cela fait désormais 32 ans qu’El Hadj Diaby a été rappelé à Dieu. Diabytchè comme il se faisait affectueusement appelé, aura été un maillon essentiel à la promotion de l’Islam en Côte d’Ivoire. Au-delà de ses nombreuses actions communautaires, Diaby s’est illustré par son caractère serviable à l’égard des autres mais encore plus dans le cocon familial.
« C’est le monsieur qui en se levant le matin peut offrir des billets de voyage aux muezzins pour effectuer le pèlerinage peu importe leur nationalité ou origine, il l’a fait une centaine de fois à Abidjan. Lorsque je montais dans sa voiture il me demandait toujours de m’asseoir à l’arrière et qu’il était mon chauffeur, cela prouve vraiment son humilité » a raconté l’une de ses filles, Diaby Awa.
Derrière un homme se trouve une grande dame, Nasseri Diaby a su trouver de l’énergie afin de réaliser l’un des vœux les plus chers de son époux à savoir la construction d’une mosquée au service de la communauté.
L’Imam Ismaël Coulibaly, grand Imam de la grande mosquée de Williamsville, garde un précieux du Diabytchè, celui qui a œuvré à la construction de la clôture de la mosquée de Williamsville.
Cerise sur le gâteau, un établissement islamique conçu au-dessus du lieu cultuel. Bien qu’il paraisse impossible de lire le ressenti d’un mort, tout porte à croire que Diaby soit partagé entre fierté et admiration.
Hamed Bakayoko