Cela fait pratiquement 2 ans jours que le Cheick Aïma Boikary Fofana a été rappelé à Dieu. A cet effet, le bureau national du COSIM et la communauté musulmane d’Aghien ont organisé ce matin une cérémonie de prière en hommage à l’illustre disparu.
C’est à chaque fois un exercice pénible, douloureux. Se souvenir du Cheikh Boikary Fofana, c’est ressasser les plus belles pages de l’histoire de l’Islam en Côte d’Ivoire. Après 2 lectures intégrales du Noble Coran, familles et proches collaborateurs du Cheikh implorent la miséricorde d’Allah pour celui qui a tant œuvré pour la réforme de l’Islam en Côte d’Ivoire.
« Il a déblayé le terrain, il a ouvert tous les chemins et nous sommes en train de marcher dans ses pas » a dit l’Imam Soumahoro Moustapha, directeur de cabinet du Cheikh Aima Ousmane Diakité.
« C’est quelqu’un qui a bâti une œuvre monumentale, j’ai eu la chance de l’approcher, c’était une personne pleine de bienveillance en plus de sa grande œuvre dans la voie d’Allah » a estimé le Prof Yahya Karamoko, responsable de la commission scientifique du COSIM.
De son côté, l’ambassadeur El Hadj Thiam Mokodou retient : « Nous sommes venu lui rendre hommage et nous ne le ferons jamais assez. Parce que l’œuvre qu’il a accompli est immense ».
« Pour ce qu’il a fait, seul Dieu pourra le récompenser. Aujourd’hui les sillons de l’Islam sont tracés, les soubassements ont été faits et Incha’Allah que Dieu donne la force, le courage nécessaire à la communauté de pouvoir bâtir ce beau chantier qu’il souhaiterait voir évoluer » selon les mots du Colonel Bamba Souhalio.
Comme un symbole, le Cheikhoul Aima Ousmane Diakité, disciple assumé de Feu Boikary Fofana, a eu le privilège de refermer cette cérémonie de prière par des bénédictions finales.
Hamed Bakayoko / Traoré Vasseko